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Poème d'amour # 169
Cri D'Amour
Depuis la grisaille des brouillards
Jusqu'au flocon de neige au pays du froid
Mon regard rivé déblaie ton paysage
Contemple les nuages de tes visions nocturnes
Depuis le gris des fumées qui s'élèvent
Ta douce voix m'interpelle sans cesse
Par un murmure que seul mon tympan comprend
Et tout à coup mon être s'enveloppe frissonnant
Depuis l'ombre de tes regards fugitifs
Mon être drapé prend son envole
Trouve refuge dans l'océan de ta rétine
Pour son bain de parfum sans fin
Depuis l'air purifié de ta narine
Le vent de mes désirs éprouve le plaisir
D'inspirer son odeur de parfum
Qui rallume la flamme de notre amour
Depuis le doux éclairage des étoiles
La lune dévoile la profondeur de l'obscurité
Pour m'emmener à toi mon idole
Dans ce beau corps on dirait minerve
Depuis le petro jusqu'au nago
Mon coeur dans sa danse vodouesque
S'enfuit dans le firmament seulement
A la recherche d'une branche de tes rayons
Depuis l'orient jusqu'à l'occident
Le temps ne vaut pas la peine
Et l'espace perd sa face devant cette flamme
Qui nous embrase et nous illumine
Depuis l'aube qui s'avance dans la pénombre
Ton sourire de grâce décèle en nombre
L'image pâle qui dérange la bonne mine
Et depuis je deviens beat et extasier.
Depuis la fine touchée de tes doigts de fée
Qui dégèlent le sang de mon corps
Mon coeur, ne joue que le refrain de ton orchestre
Pour accorder nos sens nos voix en filigrane.
- Demosthene Roosebert -
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